MÊME LES RÊNES NORVEGIENS N'EN FONT QU'A LEUR TÊTE !

Publié le par André MARINI

Une émigration clandestine qui pose problème.

Et oui, « pour les rennes aussi, il est strictement interdit de traverser la frontière vers la Russie », a rappelé la direction norvégienne de l'agriculture  dans un communiqué.

Face à ce problème, les autorités norvégiennes vont rénover un grillage près de la frontière russo-norvégienne dans le Grand Nord, afin d’empêcher les escapades de rennes côté russe, qui ne sont pas sans coût.

MÊME LES RÊNES NORVEGIENS N'EN FONT QU'A LEUR TÊTE !

Afin justement d’empêcher les intrusions de cervidés, un grillage existe côté norvégien, sur 150 des 198 km de la frontière séparant le pays scandinave de la Russie.

Mais certains tronçons datant de 1954, l’obstacle est devenu une vraie passoire au fil du temps.

 

MÊME LES RÊNES NORVEGIENS N'EN FONT QU'A LEUR TÊTE !

50.000 couronnes par tête

Or, depuis le début de l’année, 42 cervidés norvégiens se sont aventurés de l’autre côté de la frontière pour aller paître dans le parc national russe de Pasvik Zapovednik.

A chaque fois, les autorités russes réclament environ 50.000 couronnes (plus de 4.300 euros) de réparations et les animaux sont abattus à leur retour en Norvège pour empêcher toute récidive.

La direction de l’Agriculture a donc mandaté une entreprise pour construire d’ici au 1er octobre un nouveau grillage sur une portion de sept km pour 3,7 millions de couronnes.

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EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

Publié le par André MARINI

L'année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée et 2024 commence en suivant la même tendance. La fin annoncée du phénomène El Niño, qui réchauffe naturellement la planète, pourrait infléchir cette orientation.

Pourtant, le dérèglement climatique pousse toujours plus vers la surchauffe et cause des dommages irréversibles.

EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

Un hiver déjà record. Les trois derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, a annoncé ce jeudi 7 mars l'observatoire européen COPERNICUS.

Après une année 2023 record, avec 14,98 °C de moyenne sur l'ensemble du globe, 2024 commence dans la chaleur.

Le mois de février est 1,77°C au-dessus d'un février moyen sur la période 1850-1900.

"Ce n'est pas une surprise pour les climatologues car ces températures sont dans la gamme des possibles des projections climatiques, en raison du réchauffement planétaire et du phénomène El Niño", confie Françoise Vimeux, climatologue à l'institut de Recherche pour le Développement.

EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

"On est sur la fourchette haute des prévisions du GIEC , ajoute Davide Faranda, climatologue au CNRS, qui déplore "des mauvaises nouvelles".

Les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter

En effet, "la première cause, c'est le changement climatique", décrit-il. Et alors que  les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines et à l'exploitation des énergies fossiles continuent, la tendance va se poursuivre pour cette année 2024.

EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

"Les gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur sont sans équivoque le principal responsable" de ces températures extrêmement élevées, affirme d'ailleurs l'Organisation météorologique mondiale (OMM), rattachée à l'ONU.

Les émissions dans l'atmosphère ont atteint un nouveau record en 2023.

El Niño a atteint son pic

Outre le réchauffement climatique, les températures record de l'année dernière peuvent s'expliquer par les oscillations naturelles du climat, et notamment par le phénomène EL NINO.

Il se traduit par un réchauffement d'une grande partie du Pacifique tropical et se produit généralement tous les deux à sept ans pour durer entre neuf et 12 mois.

El Niño induit en moyenne une hausse des températures moyenne de 0,1 ou 0,2°C à l'échelle de la planète et augmente le risque d'événements climatiques extrêmes dans de nombreuses régions.

EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

Le phénomène a atteint son pic en décembre. "L'intensité de l'événement diminue même s'il est toujours présent", explique Françoise Vimeux. En effet, selon les projections, il pourrait s'arrêter vers la fin du printemps ou à l'été, même si son impact pourra ensuite encore perdurer quelques mois.

"Il y a environ 60% de chances qu'El Niño persiste entre mars et mai et 80% de chances que des conditions neutres soient observées d'avril à juin", a indiqué l'OMM, qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.

Des océans bouillonnants

Les données de Copernicus publiées ce jeudi mettent également en lumière une autre problématique qui pourrait avoir un impact durable sur les températures de 2024.

La température moyenne des océans qui recouvrent 70% de la Terre, a atteint un nouveau record absolu, tout mois confondus, avec 21,06°C enregistrés en février à la surface des mers (hors zones proches des pôles).

Les scientifiques observent des canicules marines inédites dans l'Atlantique nord. Cet océan a connu "un effet atmosphérique qui est venu s'ajouter au réchauffement climatique", avec "moins de vent donc moins de refroidissement et plus de chauffage direct de l'atmosphère", détaille à l'AFP Juliette Mignot, océanographe à l'Institut de recherche pour le développement.

EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

En outre, ce réchauffement menace directement la vie marine et peut réduire les capacités d'absorption de nos émissions de gaz à effet de serre dans les mers, puits de carbone qui absorbent 90% de l'excès d'énergie de l'activité humaine.

"Des dommages irréversibles"

"Il y a de fortes chances que ce soit encore une année très chaude même si cela est difficile à prévoir", abonde Davide Faranda.

EL Niño ? Croyez-moi, on n'a pas fini d'en parler !

Publié dans Notre univers

Heureusement, jupiter est là pour protéger notre sytème solaire

Publié le par André MARINI

Même les amateurs peuvent avoir leur heure de gloire en astronomie ! Grâce à des données récupérées par des observateurs japonais, nous avons pu observer des images d’un étrange impact qui a eu lieu à la surface de Jupiter. On ne sait pas encore d’où vient le corps céleste en question.

Heureusement, jupiter est là pour protéger notre sytème solaire

Savez-vous que si l’on additionne les masses de toutes les planètes du Système solaire, nous n’avons qu’un tiers de la masse de Jupiter ? Plus grand astre de notre petit monde cosmique, la planète gazeuse fait en effet deux fois et demie le total des masses des autres planètes.

Heureusement, jupiter est là pour protéger notre sytème solaire

Forcément, plus on est gros, plus on a de chance d’intercepter les objets alentour. Sa masse imposante lui conférant également une forte attraction gravitationnelle, Jupiter est régulièrement frappé par des astéroïdes et autres comètes. La ceinture d’astéroïdes autour de Jupiter joue pour beaucoup également.

Heureusement, jupiter est là pour protéger notre sytème solaire

Mais ne nous en plaignons pas car l’attraction gravitationnelle du système jovien protège en fait l’ensemble de notre système solaire en absorbant les potentiels astéroïdes dangereux pour nous.

Le 29 août dernier un petit corps céleste a justement frappé la planète orange.

Heureusement, jupiter est là pour protéger notre sytème solaire

Un puissant jet de lumière dans l’atmosphère de Jupiter

Ce sont des astronomes amateurs japonais qui ont réussi à observer l’impact. En effet, à 1 h 45 du matin (heure du Japon), ces derniers ont observé comme un éclair particulièrement lumineux à la surface de Jupiter.

Comme nous pouvons le voir sur les images diffusées par le compte affilié au projet OASES (Organized Autotelescopes for Serendipitous Event Survey), nous voyons en effet un puissant jet de lumière sur l’hémisphère nord de la planète gazeuse.

Publié dans Notre univers