LA SITTELLE TORCHEPOT

Publié le par André MARINI

MATERIEL Canon F7 MARK 2

OBJECTIF Sigma 150-500 mm

La torchepot est une sittelle de taille moyenne, le mâle adulte  mesurant 14 cm de long pour une envergure de 22,5-27 cm, et un poids de 17-28 g.

Les parties supérieures sont bleu-gris, la tête porte un trait oculaire noir.

La gorge et les parties inférieures sont blanches mais sont, selon le sexe, plus ou moins claires et teintées de chamois.

Les flancs et le bas-ventre sont rouge orangé, avec des taches blanches sur les sous-caudales. Le bec est robuste, gris foncé avec la base de la mandibule inférieure plus claire.

L'iris est marron foncé, et les pattes et les doigts sont marron clair. 

LA SITTELLE TORCHEPOT

On l'appelle aussi la SITTE

La Sittelle torchepot appartient à la famille des SITTIDAE

L'espèce visite volontiers les mangeoires à oiseaux.

LA SITTELLE TORCHEPOT

La Sittelle torchepot vit en couples territoriaux en période de reproduction. Le couple fait son nid dans un trou d'arbre, souvent un ancien nid de pic ou parfois dans une cavité naturelle.

Si l'entrée est trop large, pour se préserver des prédateurs, la femelle en maçonne l'entrée avec de la boue, pratique qui lui vaut son nom de « torchepot »

LA SITTELLE TORCHEPOT

La Sittelle torchepot peuple toute l'Eurasie tempérée.

Ses habitats privilégiés sont les forêts mixtes ou de feuillus avec de grands et vieux arbres, notamment des chênes, mais on l'observe aussi communément dans les parcs et les grands jardins. 

LA SITTELLE TORCHEPOT

La femelle est assez semblable au mâle, mais peut néanmoins s'en distinguer par ses parties inférieures un peu plus pâles, un trait oculaire tirant sur le marron et des flancs et un bas-ventre aux couleurs plus lavées

LA SITTELLE TORCHEPOT

Publié dans Les oiseaux

CHEVREUILS

Publié le par André MARINI

Même si les photos sont ce qu'elles sont, je les montre avec d'autant plus de plaisir que ces trois superbes chevreuils sont chez nous, en Seine et Marne.

Bien entendu, MALHEUR A CELUI QUI TENTERAIT DE LES TOUCHER !

CHEVREUILS

Ils sont trois, forcément en éveil, et il vous faudra écarquiller les yeux pour les voir, à moins que je ne vous aide. 

CHEVREUILS

Le plus visible est celui du milieu

CHEVREUILS

Je vous aide encore.

CHEVREUILS

Le chevreuil est un petit animal agile et très rapide, à la robe brunâtre et à la face plutôt grise, qui atteint à l'âge adulte des tailles variant selon les individus, de 57 à 67 cm de hauteur au garrot pour les femelles et de 62 à 72 cm de hauteur au garrot pour les mâles, avec une longueur du corps de 90 à 105 cm pour les femelles et de 105 à120 cm de long pour les mâles.

Leurs poids varie 10 à 20 kg pour les femelles contre 15 à 30 kg pour les mâles.

Ils peuvent vivre jusqu'à 15 ans.

À âge égal, le mâle pèse 2 à 3 kg de plus que la femelle. De par sa taille, il est considéré comme le plus petit cervidé indigène d'Europe.

Le mâle porte des bois caducs plutôt courts.

Le chevreuil est dit anoure, c'est-à-dire sans queue

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L'AVOCETTE AU MAUVAIS CARACTERE.

Publié le par André MARINI

Une canne se promène tranquillement sur un plan d'eau avec toute sa nichée, en quête de nourriture.

Arrive subitement une avocette qui voudrait bien s'approprier l'endroit.

Mais l'avocette n' a pas un caractère facile et pour être seule à profiter de la nourriture, elle ne supporte pas la présence de la nichée.

Il ne reste plus qu'à rassembler les jeunes et à décamper au plus vite.

Et voila l'avocette qui reste seule maîtresse des lieux !

Oh ! Quel caractère !

Publié dans Les oiseaux

LE PYGARGUE A QUEUE BLANCHE.

Publié le par André MARINI

Le Pygargue à queue blanche, appelé également grand aigle de mer, est un rapace de grande envergure de la famille des accipitridae.

Sa taille varie entre 69 à 91 cm, pour un poids de 4 à 6 kg.

L'envergure de ce rapace peut atteindre 2,40 m.

LE PYGARGUE A QUEUE BLANCHE.

Les photos suivantes sont prises au téléobjectif mais de très loin par un temps trop sombre au lac du Der.

Néanmoins, on perçoit les caractéristiques de l'oiseau mais du fait qu'il n'est pas en vol, son énorme envergure n'apparaît pas.

On distingue cependant la queue blanche qui témoigne de l'espèce.  

LE PYGARGUE A QUEUE BLANCHE.

Le pygargue à queue blanche est une espèce liée aux milieux aquatiques, soit à l'intérieur des terres, soit au bord de mer.

Dans les terres, le pygargue à queue blanche se plaît au bord des lacs et des fleuves propices à la prédation.

Son aire de répartition s'étend du Groenland au nord de l' Europe. Quelques pays européens accueillent une forte population de pygargues à queue blanche : la Norvège, le nord de l' Allemagne, la Pologne et la Russie.

Il est assez rare en France et constitue une véritable attraction.

En voici un couple, perché, dans l'attente d'une proie.

Le jeune, présent sur l'arbre, ne rentrait pas dans le champ de l'objectif mais prouve que cet oiseau s'est parfaitement adapté à ce biotope puisqu'il s'y reproduit. 

LE PYGARGUE A QUEUE BLANCHE.

Le pygargue à queue blanche se nourrit d'oiseaux, de mammifères ou de poissons.

Il apprécie le gibier d'eau mais il est surtout friand de poissons. Il ne dédaigne pas les cadavres quand les temps sont durs et que la nécessité se fait sentir. Il chasse à l' affût, en volant assez bas ou en décrivant des cercles en hauteur afin de repérer ses proies.

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LA STERNE ARTICQUE

Publié le par André MARINI

La Sterne arctique est un oiseau marin appartenant à la famille des laridés qui peut nicher jusqu'en Bretagne.

C'est un oiseau migrateur qui effectue un aller-retour à partir de ses aires de reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de l’ Antarctique où il hiverne

Les Sternes arctiques sont de taille moyenne.

Elles mesurent de 33 à 36 centimètres de long avec une envergure de 76 à 85 cm. Le plumage des adultes est gris sur les parties supérieures avec la nuque et la calotte noires et les joues blanches.

Le bec, les pattes et les doigts palmés sont rouge foncé.

Les Sternes arctiques pêchent en plongeant en piqué sur leurs proies d'une hauteur de 10 à 15 mètres , s'immergeant souvent entièrement lors de cette opération.

Cette technique aboutit environ une fois sur trois.

Elles passent aussi parfois au ras de la surface de l’eau pour capturer leur proie au passage.

Il leur arrive également de chasser des insectes en vol pendant la saison de reproduction.

La Sterne arctique est célèbre pour sa migration ; elle fait l’aller-retour à partir de son aire de reproduction en  jusqu’enAfrique Australe, en Australie ou en Antarticque chaque année.

Chaque trajet dure quatre mois environ.

Annuellement, les oiseaux parcourent en tout 38 000 km, ce qui leur permet d’être soumis à deux saisons estivales par année et à davantage de lumière que toute autre créature sur la planète.

Au cours de sa vie, un individu moyen parcourra environ 800 000 km, une distance équivalente à un aller-retour sur la lune. La Sterne arctique est donc l'oiseau qui réalise la plus longue migration au monde.

 

La Sterne arctique bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. 

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. 

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

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LES ABEILLES, UNE AVENTURE QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT.

Publié le par André MARINI

Elles sont si belles et si pacifiques en apparence que l'on ne peut pas résister à l'envie de les photographier de près, encore plus près, TROP PRES.

Je les croyais tellement à leur travail et ma présence semblait si peu les gêner qu'au moment où j'avais le doigt sur le déclencheur, elles m'ont pris en traître, par derrière et ne m'ont plus lâché jusqu'à ce que je courre à la voiture.

Leur piqûre n'est pas très douloureuse en soi mais le nombre intensifie la douleur et pour vous être agréable, je vous les présente en photos plutôt qu'au naturel .

LES ABEILLES, UNE AVENTURE QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT.
LES ABEILLES, UNE AVENTURE QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT.
LES ABEILLES, UNE AVENTURE QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT.
LES ABEILLES, UNE AVENTURE QUI NE MANQUE PAS DE PIQUANT.

Publié dans Insolite

TEL UN VOL DE GRUES.

Publié le par André MARINI

Oiseaux magnifiques et craintifs, ces grues ne se laissent pas approcher et seul le téléobjectif puissant a une chance de les "accrocher" lors de leur passage migratoire.

Les voici au Lac du Der en Champagne-Ardennes, pendant leur halte d'automne avant de gagner des contrées plus hospitalières pour passer l'hiver.

 

 

Mais même arrivées au reposoir du soir, la moindre alerte les fait s'agiter puis s'envoler.

Un rapace qui passe, un mouvement trop brusque d'un spectateur de ce grand spectacle, une intrusion d'inconscients dans ce sanctuaire, tout est prétexte à l'alerte. 

Publié dans Les oiseaux

LE FAUCON PELERIN.

Publié le par André Marini

Ce superbe rapace, photographié de très loin par temps sombre est une espèce de rapace robuste, de taille moyenne, réputé pour être l'oiseau le plus rapide du monde en piqué.

Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s'attaquer à de petits animaux terrestres.

Il ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés.

Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT.

Depuis sa protection dans les années 1970, ses populations sont à nouveau en expansion.

Chez la sous-espèce nominale Falco peregrinus peregrinus, le dos est gris foncé, le ventre est crème avec des dessins noirs. 

Publié dans Les oiseaux

IMAGES UNIQUES DE CONCENTRATION D'OISEAUX.

Publié le par André Marini

Ces oiseaux, particulièrement sauvages et craintifs, ne supportent pas d'être dérangés.

Voici, après l'intrusion intempestive et stupide de quelques promeneurs en infraction dans ce sanctuaire, ce que donne le rassemblement de plusieurs espèces en un lieu où leur quiétude n'est pas en jeu.

On reconnait beaucoup de grandes aigrettes, de hérons, de cormorans et toutes les sortes de canards, du colvert à la sarcelle en passant par le chipeau.

Publié dans Les oiseaux

COUCHER DE SOLEIL AU LAC DU DER EN OCTOBRE 2015.

Publié le par André Marini

C'est beau, très beau.

Il n'y a rien à dire, rien à commenter.

Il suffit de regarder et d'apprécier.

LE BAIN DES OIES RIEUSES.

Publié le par André Marini

Reconnaissable à son front blanc, aux grosses barres noires sur le dessous du corps, à son bec rose ou jaune ou orange, l'oie rieuse a un plumage gris-brun, une poitrine claire et un ventre blanc uni.

Elle mesure une longueur de 65 à 75 cm pour une envergure de 130 à165 cm et pèse de 1,4 à 3,3 kg.

Le plumage est brun-gris avec des barres ventrales noires, la principale caractéristique de l'oie rieuse étant sa tache blanche sur le front.

Le bec et les pattes sont orange avec des rayures noires sur le ventre qui la différencie de l'oie cendrée.

C'est une espèce bruyante qui se distingue par son cri aigu et musical, d'où son nom, grégaire uniquement après la nidification qui a lieu dès le mois de mai. Le nid est situé sur un monticule de terre souvent en terrain sec. L'oie rieuse est réputée être une espèce craintive et prudente.

Publié dans Les oiseaux

QUELQUES BOLETS DU MOMENT.

Publié le par André Marini

Après de grosses chaleurs suivies d'une période orageuse et pluvieuse qui a fait place au soleil, les champignons préparent leur poussée.

La période est d'autant plus favorable que l' absence de lune va favoriser la poussée dans les jours qui viennent.

Voici quelques exemplaires déjà sortis, restant bien entendu que le gros de la troupe est encore sous terre.

Bolet à chapeau laqué ou Boletus Dupainii

Chapeau: 4-12 cm., rouge-vif paraissant laqué, parfois jaunâtre vers le marge. Hémisphérique puis convexe, assez régulier, ferme.

Pied: 5-15 cm., jaunâtre orné de flocons rougeâtres. Ventru, obèse, parfois cylindrique, compact, ferme.

Chair: jaunâtre virant rapidement et intensément au bleu.

Odeur agréable mais faible, saveur douce.

Habitat: Juin à Octobre dans les forêts de feuillus avec une préférence pour les régions méridionales.Assez commun.

A ne pas confondre avec le Bolet Satan.

 

BOLET DES BOUVIERS OU BOLETUS BOVIDUS

Le nom de ce bolet, piètre commestible, vient du fait qu'il était réservé aux "manants" alors que le cèpe était réservé au seigneur. 

Chapeau: 5-12 cm, rarement plus, brun-jaune à jaune-orangé. Hémisphérique puis s'étalant rapidement en se bosselant. Cuticule très visqueuse par temps humide.

Hyménium: beige-jaunâtre, puis jaune-verdâtre, formé de tubes très espacés, adnés puis décurrents.

Pied: 4-10 cm., de la couleur du chapeau, orné de fines fibrilles*. Généralement courbe.

Habitat: Été-Automne, souvent en groupes dans les zones herbeuses et aérées, sous les conifères avec une préférence pour les pins. Très commun.

BOLET BRAI BRUN ou BOLETUS BADIUS

Assez bon comestible qui pousse parfois en nombre très important et est souvent confondu avec le cèpe auquel il ressemble lorsqu'on le découvre.

Cuticule chamois d'une couleur homogène qui le différencie du boletus edulis ou cèpe dont la cuticule s'éclaircit vers les bords.

Pied marron veiné que l'on ne consomme pas, à la différence du cèpe dont le pied est blanc fortement veiné de noir et qui est délicieux.

Le boletus badius est sans doute le plus commun des bolets, justement d'autant plus recherché qu'on ne le confond avec aucun autre.  

Bolet Faux-royal - Boletus pseudoregius

Chapeau: 5 à 10 cm, beige-rosâtre, velouté puis lisse avec l'âge.

Hémisphérique puis convexe.

Hyménium: formé de tubes jaunes bleuissants fortement au toucher.

 5 à 10 cm, jaunâtre vers le sommet garni d'un fin réseau rougeâtre vers la base.

Chair: jaunâtre, bleuissante dans le chapeau.

Odeur agréable et fruitée, saveur douce.

Spores: brun-olivâtre.

Habitat: Eté-début de l'Automne dans les forêts de feuillus avec une préférence pour les hêtres et les chênes, sur terrain calcaire.

BOLET RARE A PROTEGER.

Observations: c'est un bon comestible mais sa rareté en déconseille la cueillette.

Il se distingue du Bolet royal par le bleuissement de ses tubes et par son chapeau plus pâle.

LA CHAUVE SOURIS STUPIDEMENT PERSECUTEE.

Publié le par André Marini

Dans la culture populaire, l'image de la chauve-souris peut être bénéfique ou maléfique selon les pays.

A cause de son aspect étrange et de sa vie nocturne et par voie de conséquence du mystère qui entoure son mode de vie, elle est souvent victime d'idées reçues qui lui a valu d'être longtemps persécutée par l'homme.

Voici une pipistrelle, sans doute perturbée par un orage et incapable de regagner son abri.

D'après des études menées en 2006 elles utilisent un minéral magnétique appelé MAGNETITE comme «boussole interne » pour s’orienter grâce au CHAMP MAGNETIQUE TERRESTRE.

Après l'avoir recueillie et abritée du soleil et des curieux, je le relâcherai ce soir à la tombée de la nuit et nul doute qu'elle retrouvera ses repères...et son repaire.

Il est vrai qu'à la voir ainsi, son aspect n'est guère engageant et pourtant, c'est un remarquable chasseur d'insectes, dotée d'un système perfectionné pour les détecter.

Généralement active la nuit, elle peut se diriger dans l'obscurité

Dotée d'un véritable "sonar", elle émet et capte des ultrasons, repérant ainsi les obstacles, immobiles et ses proies qui émettent des vibrations.

La pipistrelle se nourit d'insectes.

Elle émet des ultrasons par la gueule ou par le nez.

Celui-ci a alors une forme adaptée.

Ces ultrasons, pouvant être émis dans une rafale sonore appelée « terminal buzz »  allant jusqu’à 190 cris par seconde, varient selon une fréquence pouvant aller de 10 à >120 kHz.

Ils ne sont que très incomplètement perceptibles par l'homme qui ne perçoit les sons que pour les fréquences de 20 Hz à 20 kHz.

Les oreilles, dont certaines peuvent être très grandes et pourvues d'un TRAGUS, servent de récepteurs.

L'écho qui résulte des ultrasons émis permet à ce petit mammifère de localiser les objets, d'en déterminer la taille et le mouvement avec une précision extraordinaire.

Des tests ont montré qu'il pouvait entendre les pas d'un coléoptère marchant sur le sable.

Attraper une chauve souris au filet est impossible car elle peut détecter un fil de 0,1 mm de diamètre à 10 m de distance.

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Bien que sa bouche soit minuscule, elle est garnie de dents très longues et acérées qui peuvent occasionner des blessures.

Il faut donc la manipuler avec prudence, d'autant qu'elle peut être porteuse de germes.

Au repos, hors de la lumière car elle est particulièrement lucifuge, la chauve souris se suspend à un mur ou à une voûte, tête en bas, mais POURQUOI ?

De haut en bas, on voit:

-l'empenage arrière.

-les ailles repliées.

-le corps.

-La tête abritée de la lumière.

La raison est simple mais encore faut-il y penser,

Les pattes ne sont pas articulées comme celles d'un oiseau et ne permettent pas de se baisser pour obtenir la poussée nécessaire à l'envol.

La chauve souris possède des petites pattes permettant d'être au repos mais lorsqu'elle s'apprête à sortir, elle se suspend par des petits crochets situés au bout des ailes et se laisse tomber, prenant ainsi son envol.  

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LA BUSE VARIABLE

Publié le par André Marini

La buse variable est un rapace diurne de la famille des Accipitridés, aux formes lourdes, au bec et aux serres faibles.

Elle est souvent confondue avec le milan noir qui lui a la queue échancrée ; la buse, elle, a la queue arrondie.

La buse variable se nourrit essentiellement de rongeurs, de reptiles, d'insectes et de petits oisaux.

C'est donc un oiseau carnivore. Mais lorsque survient l'hiver, la buse voyant ses sources de nourriture réduites peut se nourrir de charognes.

La buse est en quelque sorte un oiseau opportuniste.

Bien que sa forte densité en France soit incontestable, la buse variable bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire, protection par ailleurs reconduite par l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Elle se reconnait très facilement à son cri et surtout à la hauteur à laquelle elle plane en décrivant des cercles pour explorer un territoire.

D'après des études récentes, elle serait capable, grâce à un mécanisme assez compliqué, de délimiter le territoire d'un mulot grâce à l'urine phosphorescente qu'il dépose.

Elle attendrait bien évidemment la sortie du rongeur grâce aux cercles planés qu'elle décrit.

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LE CORMORAN, OISEAU MAL AIME PAR LES PECHEURS ET DETESTE PAR LES PISCICULTEURS.

Publié le par André Marini

Oiseaux aquatiques, d' envergure moyenne allant de 45 à 100 cm, au corps allongé, au long cou et au bec puissant et crochu, les cormorans arborent généralement un plumage noir et un long cou flexible.

Ils pèsent de 1,5 à 3,5 kilogrammes.

Les espèces les plus courantes en France sont le Grand Cormoran, espèce marine que l'on retrouve également sur les fleuves, rivières et plans d'eau à l'intérieur des terres, et le cormoran huppé qui est une espèce exclusivement marine.

À l'exception de quelques espèces pélagigues, le cormoran ne fréquente pas la haute mer et vit en général le long des côtes rocheuses et des falaises.

On le retrouve sur presque tous les continents.

Néanmoins, certaines espèces sont en voie de disparition ou protégées.

En surface, il nage avec le corps très enfoncé, de sorte que, de loin, on ne voit dépasser que son cou.

Très à l'aise sous l'eau, il peut nager en apnée sur une quarantaine de mètres de profondeur pendant plus de deux minutes, mais en général, il n'excède pas les dix mètres pour des plongeons d'une trentaine de secondes.

Il se déplace sous l'eau avec vélocité afin de capturer ses proies  :LES POISSONS, ce qui le fait maudire par les pêcheurs et surtout les pisciculteurs parce qu'il peut s'attaquer à un élevage en "bande organisée".

Depuis peu, la loi autorise en France l'abattage par des personnes accréditées de 32 000 Grands Cormorans car l'espèce est stable. 

Le plumage du cormoran est partiellement perméable, du fait que les trois quarts de la surface externe des plumes ne comportent pas de crochets sur les barbules, rendant celles-ci perméables.

Cette propriété lui permet de dépenser moins d'énergie pour plonger, car l'air est moins emmagasiné dans son plumage que chez les autres oiseaux aquatiques, le rendant ainsi plus lourd.

La position du cormoran, ailes déployées à la sortie de l’eau lui permet, entre autre, de sécher ses plumes.

Il s’avère que ce comportement permet également au cormoran une meilleure thermorégulation et facilite sa digestion.

Tout cela, sous le regard des goêlands argentés.

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LA BECASSINE DES MARAIS, HELAS SI RECHERCHEE PAR LES CHASSEURS.

Publié le par André Marini

La Bécassine des marais est une espèce de la famille des SCOLOPACIDAE

Il s'agit de l'une des trois bécassines vivant en France.

Cet oiseau se nourrit essentiellement de petites proies animales qu'il capture en sondant la vase grâce à son long bec droit.

Pendant ses parades nuptiales, le mâle fait des plongées spectaculaires.

Les vols en zigzags du mâle, destinés à délimiter le territoire, produisent un son audible « v-v-v », dû à la vibration des rectrices.

Le vol de parade, qui s'accompagne de bruissements vibrants provoqués par les rectrices externes, consiste à plonger en oblique.

Les oiseaux originaires des pays nordiques sont migrateurs.

Le sort de cet oiseau prouve combien la disparition des zones humides affecte la biodiversité.

Autrefois répandu en Europe, il connaît un déclin rapide depuis les années 1980 mais demeure, hélas, une espèce chassable très recherchée par les chasseurs dont certains se nomment même des bécassiniers

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IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.

Publié le par André Marini

Voici les images dont je dispose et que je vais assembler en GIF et non en diaporama.

IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.
IMAGE GIF D'UN COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE.

 

VOICI L'IMAGE GIF dont je peux régler la vitesse de défilement.

COUCHER DE SOLEIL A LA TURBALLE

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LA MESANGE CHARBONNIERE, HÔTE DE NOS JARDINS.

Publié le par André Marini

La mésange charbonnière est l'une des plus grandes et lourdes mésanges de 14 cm pour une envergure de 23 à 26 cm et une masse de 16 à 21 g.

Elle se caractérise par sa calotte noire, ses joues blanches, son dos verdâtre et une bande noire ou « cravate » tout le long de la poitrine et du ventre jaune.

Cette bande est moins large chez la femelle que chez le mâle.

Cet oiseau se nourrit particulièrement de petits invertébrés: mouches, vers de terre, araignées, papillons, de petits fruits et de graines.

La mésange charbonnière se nourrit essentiellement d'insectes en été, de graines comme des graines de tournesol noir par exemple, de baies et de fruits le reste de l'année.

C'est un oiseau grégaire en dehors de périodes de nidification donc elle vit en groupe avec d'autres mésanges et c'est une visiteuse habituelle des mangeoires.

La mésange charbonnière zinzinule.

Une mésange charbonnière peut atteindre une quinzaine d'années mais l'espérance de vie en milieu naturel n'excède pas 2 à 3 ans.

Elle est présente partout en Europe, en Afrique du Nord et dans la majeure partie de l'Asie.

Elle est sédentaire et occupe presque tous les habitats : bois, parcs, jardins.

Le nid est construit dans les endroits les plus inattendus.

Cet oiseau effectue deux couvées de 5 à 12 œufs par an en avril-mai puis en juin-juillet

Le nid est construit dans le trou d'un arbre, d'un mur ou dans un nichoir.

Le mâle peut rester auprès de sa compagne pour construire le nid et nourrir les petits.

Les œufs sont couvés par la femelle 13 ou 14 jours puis les petits restent au nid entre 16 et 21 jours après l'éclosion.

La mésange est fidèle, elle ou un de ces petits, pourra revenir nicher au même endroit, et ainsi de suite, année après année.

Publié dans Les oiseaux

LE PYGARGUE PÊCHEUR, QUEL MERVEILLEUX OISEAU ET QUEL REMARQUABLE PÊCHEUR !

Publié le par André Marini

Pour rien au monde, vous ne devez manquer cette fantastique vidéo d'un Pygargue, ou Grand aigle de mer, en action de pêche.

Pour regarder dans les meilleures conditions, n'oubliez pas de mettre en plein écran.

Publié dans Les oiseaux

L'EPOQUE DES JEUNES POUR LA CHOUETTE HULOTTE.

Publié le par André Marini

De février à avril, la chouette hulotte femelle couve seule de 3 à 5 œufs pendant 28 à 30 jours.

Après l'éclosion des premiers oisillons, elle reste une dizaine de jours dans le nid.

Le mâle approvisionne toute la famille, surtout avec des petits mammifères, des chauves-souris, des serpents, des insectes.

Plus tard la femelle le seconde, mais pendant le jour, elle monte la garde non loin du nid et donne parfois à manger à ses petits en se servant des provisions de la nuit.

Les jeunes quittent le nid au bout de 28 à 36 jours et se tiennent dans le voisinage tout le temps que les parents leur apportent de la nourriture.

Ce n'est que vers une cinquantaine de jours qu'ils entreprennent leur premier vol mais pour certains, le sort n'est guère réjouissant, soit parce qu'ils tombent du nid, soit parce qu'ils sont poussés dehors par les plus forts.

Pour celui-ci, l'avenir s'annonce bien sombre.

Malgré tous mes efforts, je sens bien que sa vie ne tient qu'à un fil et ses yeux sont déjà clos.

La chouette hulotte bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis 1976.

Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l'enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu.

Qu'elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l'utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l'acheter.

Grâce à ses serres puissantes et acérées, la chouette saisit ses proies en plein vol.

Une fois capturées, elles n’ont aucune chance de lui échapper.

Son plumage lui permet de passer incognito dans les branchages et de guetter ses proies en toute tranquillité.

Quand elle a jeté son dévolu sur un rongeur bien dodu, elle déploie ses grandes ailes de presque un mètre d’envergure et fond dessus.

La nuit, grâce à son ouïe très développée, la chouette hulotte perçoit le moindre bruissement aux alentours.

La chouette hulotte gobe tout rond ses proies.

Comme elle ne peut pas les digérer entièrement, elle recrache leurs os et leurs poils, sous la forme de pelotes de réjection.

C'est une des chouettes les plus répandues en Europe avec une population estimée à près de 198 000 couples.

On en trouve partout en France sauf en Corse.

Ses lieux de prédilection sont les régions forestières et agricoles, les parcs plantés de vieux arbres, les grands jardins, les cimetières boisés, et parfois même en ville, les avenues.

Elle n'est pas très exigeante pour le lieu de nidification et a une nourriture variée : c'est pourquoi on la rencontre dans autant de biotopes différents.

Elle reste fidèle au même nid, qui peut être un arbre creux, un trou de vieux mur ou de rocher, ou bien un nichoir.

Elle ne construit jamais son propre nid.

Même chez les jeunes, les serres et le bec sont surdimensionnés, ce qui lui a valu, avec son cri, d'être injustement persécutée comme oiseau de malheur.

On différencie la très jeune chouette hulotte de l'effraie a son plumage déjà zébrée alors que celui de l'effraie est entièrement blanc.

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LA SARCELLE D'ETE

Publié le par André Marini

La sarcelle d'été mesure 40 cm de long pour 65 cm d'envergure. 

Elle pèse environ 380 g.

Le mâle revêt son plumage nuptial au printemps : de larges sourcils blancs et des scapulaires gris-bleu mais en été, il adopte le même plumage que sa femelle bien qu'il garde ses couvertures alaires bleu clair.

Elle niche dans une grande partie de l'Europe et de l'Asie occidentale, mais elle est totalement migratrice.

Son habitat de reproduction est les prairies adjacentes aux marais et aux lacs peu profonds de la steppe. 

Son alimentation est constituée principalement de substances animales et végétales comme les petits poissons, les petits amphibiens, les crustacés, les mollusques, les insectes, ou les bourgeons, les feuilles, les racines et les grains.

Elle niche au sol au milieu de la végétation.

Elle pond de 8 à 11 œufs que la femelle couve pendant 21 à 23 jours.

Les petits, nidifuges, sont élevés par la femelle et volent au bout de 5 à 6 semaines.

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LE FAISAN COMMUN OU FAISAN DE COLCHIDE.

Publié le par André Marini

Le terme faisan dérive du latin phasianus ou "oiseau du fleuve Phase".

Le terme latin a directement donné son nom à l'espèce faisan de Colchide qui vivait sur ce fleuve.

Coq et poule perchés.

On le trouve partout, sauf en altitude: lisières de forêts, bosquets, fourrés au voisinage de l'eau. Le faisan est omnivore: il se nourrit aussi bien de larves, d'insectes, de lézards que de pousses vertes, baies, fruits et graines.

Le nid est un creux du sol dissimulé dans les hautes herbes et garni de feuilles sèches.

La ponte a lieu en mai et comprend une douzaine d'oeufs, brun ou vert olive, couvés 23-25 jours par la femelle mais si elle est précoce, il peut n'y avoir qu'un seul oeuf, vite abandonné.

Les jeunes mâles et femelles ont le même plumage jusque vers l’âge de 5 à 6 semaines, quand débute la mue juvénile.

On peut les distinguer dès cet âge quand on peut les avoir en main mais il faut attendre 2 à 3 semaines de plus pour facilement les reconnaître en nature.

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ELLES ARRIVENT ! LES GRUES CENDREES INVESTISSENT LE LAC DU DER EN CHAMPAGNE.

Publié le par André Marini

Elles arrivent de partout.

J'ai vu des vols importants en Seine-et-Marne se diriger vers l'est dans le fracas assourdissant du cri qui leur a valu leur nom.

Comble de surprise, d'autres vols sont passés au-dessus de chez moi, en pleine agglomération parisienne.

Bien entendu, rien ne dit qu'elles se rendent toutes au lac du Der mais le suivi au jour le jour et les comptages indiquent que la migration bat son plein.

Voici également  la vidéo réalisée par Antoine CUBAIXO les 7 et 8 mars 2015

11 810 grues sont comptées au lever du jour sur le lac du Der, le 8 mars 2015.

 

Pour connaître l'évolution des effectifs au jour le jour, voici le lien:

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TROIS EXEMPLES DE VOLS DE DIFFERENTS OISEAUX.

Publié le par André Marini

LE CANARD PILET

Les battements d'ailes du canard pilet sont étroits et très rapides, la tête et le cou sont tendus vers l'avant.

Le canard pilet est un migrateur qui doit donc disposer d'une structure de vol lui permettant d'accomplir de grandes distances.

Relativement farouche, il n'est pas facilement observable.

Sa vitesse de vol de croisière est d'environ 50 km/h.

Le voici en vol décomposé, de la première image à vitesse réduite jusqu'à la troisième, à vitesse normale.

  

LA CORNEILLE

Oiseau sédentaire ou MIGRATEUR dont le vol se distingue par ses ailes et fortement articulées.

Son vol est gracieux, et les coups d'aile sont furtifs.

La voici en vol décomposé puis en vitesse réelle. 

 

LA MOUETTE

Voici le vol de la mouette rieuse dit vol battu ou vol ramé.

Plus précisément, ces photos montrent le vol de régime ou vol de croisière. mais il existe deux autres formes de vol.

-Le vol ramé ou vol ascendant

-Le vol descendant.

La mouette, oisau marin, doit résister au vents violents et dans ce cas utilise le vol plané en opposition à la direction des vents.

La voici en vol décomposé et à vitesse réelle en 3ème image.

  

Légère prise d'altitude à peine perceptible             Légère perte d'altitude

Ce phénomène s'explique très facilement. Au moment de l'appui des ailes sur l'air, donc en mouvement descendant, l'oiseau prend une légère altitude.

A l'inverse, lorsque les ailes sont en mouvement ascendant, le poids du corps se fait sentir.

Ceci est en général peu marqué mais très perceptible chez certaines espèces comme les PICS. 

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