Nara est une ville du Japon, située dans la région du KANSAI, proche de KYOTO.
Elle fut la capitale du Japon entre 710 et 784 et les monuments historiques de l'ancienne ville ont été inscrits au PATRIMOINE MONDIAL DE L'HUMANITE en 1998.
La ville de Nara est située à l'extrême nord de la préfecture de Nara. Nara mesure 22,2 km du nord au sud et 33,5 km de l'est à l'ouest.
Le point le plus élevé de la ville est le Kaigahira-yama, une colline culminant à 822 mètres d'altitude.
Mais ce n'est pas pour cela que je vous la présente !
Dans les rues, les touristes sont confrontés à des "passants autochtones" un peu particuliers mais si seulement cela pouvait être pareil en FRANCE !
les abeilles disparaissent par millions en France et dans le reste de l'Europe, aux États-Unis, en Asie et en Égypte au point qu'un nom a été donné à ce phénomène: le syndrome d’effondrement.
Si cette disparition inquiète, c’est que ces insectes jouent un rôle essentiel en contribuant à la survie des espèces végétales depuis la nuit des temps.
Elles pollinisent 40% des plantes cultivées.
SOURCE INRA:
84% des espèces cultivées en Europe dépendent des pollinisateurs, dont 9 sur 10 sont des abeilles domestiques ou sauvages.
Le phénomène est d'une telle ampleur que les abeilles sont devenues le symbole de la lutte pour une biodiversité préservée,
Mais quelles sont les causes de cette mortalité ?
On avance plusieurs hypothèses sur cette disparition massive:
- Les virus, parasites et champignons qui se seraient propagés dans les essaims, provoquant l’hécatombe chez les abeilles du monde entier.
- Le frelon asiatique, insecte envahisseur considéré comme un véritable prédateur de nos abeilles.
- Les OGM pourraient intoxiquer les abeilles.
- La perte de diversité génétique conduirait à l’affaiblissement de l’espèce.
- Une mouche parasite pondant dans l’abdomen des abeilles et les faisant mourir.
-L’utilisation de produits chimiques, la pollution et les champs électromagnétiques pouvant affaiblir l’abeille, la désorienter ou modifier son métabolisme.
Les pesticides et insecticides sont incriminés, soupçonnés de désorienter et d'affaiblir les insectes.
L'INRA est parvenue à identifier un insecticide comme étant à l’origine de la disparition de certaines abeilles.
Il s'agit d'un produit de la famille des néonicotinoïdes.
Les néonicotinoïdes sont une classe d'insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes avec une toxicité inférieure chez les mammifères. Les néonicotinoïdes sont parmi les insecticides les plus utilisés à travers le monde.
Plusieurs études scientifiques ont souligné l'impact négatif de cette famille sur les abeilles et bourdons en laboratoire et lors de tests en conditions contrôlées ; et de nombreux apiculteurs mettent en cause ces molécules pour expliquer le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Au-delà des seuls butineurs, les néonicotinoïdes sont soupçonnés de nuire à l'ensemble des êtres vivants vertébrés ou invertébrés, comme le montre une étude publiée en juin 2014.
Pour parvenir à établir la nocivité de l’insecticide, les chercheurs ont divisé le groupe d’abeilles en 2 puis lesont relâchées à un kilomètre de la ruche.
Le premier groupe a reçu une solution sucrée contenant l’insecticide.
Le retour à la ruche par les abeilles exposées à l’insecticide était bien moins élevé, les insectes ne retrouvant pas le chemin du retour.
L’insecticide aurait ainsi perturbé l’orientation des abeilles, les rendant incapables de retrouver la ruche et les condamnant à mort par la même occasion.
Le deuxième groupe a reçu une solution sucrée sans insecticide.
Le taux de retour était normal.
Le phénomène prend la forme de ruches subitement vidées de presque toutes leurs abeilles, généralement à la sortie de l'hiver, plus rarement en pleine saison de butinage.
Aux États-Unis, près de 25 % du cheptel a disparu au cours de l'hiver 2006-2007.
De nombreux pays européens sont touchés depuis le début des années 2000.
Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies.
Les taux de mortalité hivernale des ruches d'abeilles domestiques, mesurés depuis l'apparition du phénomène sont quasi systématiquement supérieurs aux taux d'environ 10 %, observés auparavant.
En Europe, des apiculteurs ont désigné les pesticides systémiques comme les principaux responsables du phénomène dès 1995.
A partir de 1999, l'interdiction en France et en Europe de certains pesticides incriminés n'a pas eu d'effets mesurables sur le terrain, les mortalités demeurant inchangées.
La thèse d'un phénomène multifactoriel fait maintenant l'objet d'un consensus.
Mais, en attendant, nos abeilles continuent à disparaitre !
Voici Jeannot, le seul lapin de Garenne que j'ai pu apprivoiser.
Allez y comprendre quelque chose !
Après deux jours de présence, j'étais le seul à pouvoir l'approcher lorsqu'il sortait de la haie qui bordait la dune, mais accroupi, sinon, il rentrait en un seul bond.
D'autres campeurs ont essayé mais sans succès.
Deux ou trois jours de plus et je pense que je pouvais l'inviter à ma table mais en attendant, j'ai pu lui mettre l'objectif de l'appareil sous le nez sans qu'il bronche.
Sans squelette, ni cerveau, dépourvue de poumons et de sang, la méduse est un être mou sans queue ni tête, sans droite ni gauche, rangé au début de la classification zoologique, juste après les éponges.
Réaction anthropomorphique oblige, la description va être rapide, pensez-vous, si on ajoute à tout cela qu’elle est composée à plus de 98 % d’eau, et bien détrompez-vous ! Ces éléments, ou plutôt ces absences d’éléments, confèrent à la méduse bien des particularités…
Ni vertébré à squelette, ni crustacé à carapace, ni mollusque à coquille, la méduse est simplement formée d’un derme tapissé de muscles circulaires striés au niveau de l’ombrelle et de muscles radiaux au niveau des tentacules.
Les muscles circulaires sont très puissants et lui permettent de se propulser.
En ce qui concerne les tentacules, souvent en multiple de quatre, ils sont extrêmement contractiles et peuvent s’étirer jusqu’à dix fois le diamètre de l’ombrelle.
Pas de cerveau, mais un formidable réseau de cellules nerveuses et de fibres, qui ont même servi de modèle aux scientifiques pour l’étude et la compréhension du passage de l’influx nerveux.
Pas de poumons ni de sang, mais un système de respiration basé sur les échanges gazeux à travers la peau.
Ni droite ni gauche ?
Sa symétrie radiaire par rapport à l’axe central qu’est le manubrium, la distingue des autres animaux à symétrie bilatérale.
Mais, si elle n’a pas d’orientation, la méduse possède en revanche des organes de sens : des yeux ou ocelles, plus ou moins complexes selon l’espèce et des organes d’équilibration, les statocystes, qui captent les changements d’orientation grâce à un système de cellules ciliées.
Chez les méduses les plus évoluées, ces deux types d’organes sont regroupés en un organe unique, la rhopalie, qui est même dotée d’une fossette olfactive.
Rangée en début de classification, la méduse a un pouvoir urticant qui lui vaut sa place dans l’embranchement des Cnidaires, du grec « knidé » qui veut dire ortie.
Les cellules urticantes sont régulièrement réparties sur l’ectoderme des tentacules ou groupées en bouton, en anneau ou en ligne.
Elles sont vitales pour la méduse puisqu’elles constituent son arme de pêche… à la traîne ! mais aussi un moyen de défense efficace pour contrer l’absence de carapace.
Une bouche et un estomac !
La méduse est un animal carnivore.
Sa bouche* s’ouvre à l’extrémité libre du manubrium et donne directement accès à la partie centrale de l’estomac, celui-ci se prolongeant par rayonnement dans l’ombrelle, à l’image des baleines d’un parapluie.
Ces prolongements, ou canaux radiaires, se déversent dans un canal circulaire marginal, faisant le tour de l’ombrelle.
Les produits de la digestion circulent des canaux radiaires jusqu’au canal marginal, puis, le courant s’inverse et les produits d’excrétion sont ramenés vers la bouche par où ils sont expulsés, sous forme de pelotes de mucus. L’estomac de la méduse est aussi lié à la fonction de reproduction, ce qui est caractéristique des organismes primitifs.
Le site de Verzy, en Champagne, près de Reims, appartient à l'ONF et reçoit des centaines de milliers de visiteurs par an, menaces pour la survie de la variété.
Le chemin forestier a été dévié pour diriger le flot des visiteurs.
La contrainte modérée apportée par le plan de protection est justifiée par le plaisir de transmettre ces beautés naturelles aux générations futures.
Des panneaux explicatifs ont été posés et sensibilisent les promeneurs à l'importance de la sauvegarde d'un tel patrimoine naturel.
Mais qu'est-ce que les faux de Verzy ?
Le mot « fau » désignait le hêtre en ancien français (pluriel : faux, diminutif : fayet, fayard, foyard) ; il dérive du latin fagus, tandis que le terme « hêtre » est d'origine germanique.
Le fau ne dépasse pas quatre à cinq mètres de haut.
En été, il étale ses feuilles en un parasol très dense, pouvant aller jusqu'à former une sorte d'igloo de feuilles.
En hiver, son architecture tourmentée se dévoile : troncs et branches tordus, coudés, torsadés, branches terminales retombant jusqu'au sol.
Ces arbres donnent ainsi leur nom au site touristique situé en France au nord-est de la Montagne de Reims où l'on trouve la plus grande concentration mondiale de hêtres tortillards estimée à environ un millier d'individus.
Les faux de Verzy, sont protégés, en particulier depuis qu'un sentier aménagé permet de les admirer, protégés par des barrières en rondins, sans que le piétinement leur soit nuisible. Une réserve clôturée permet de préserver une partie du peuplement.
Avec plus de 1 000 faux, la Forêt Domaniale de Verzy est la principale réserve mondiale de faux.
Les moines les auraient multipliés par marcottes et transplantés en forêt pour faire un véritable « jardin botanique ». Ces grands voyageurs auraient, selon Y. Bernard, rapporté ici un précieux plant d'une région de l'est qu'ils évangélisaient.
Un hêtre tortillard nommé l'« arbre des Dames » ou « Le Beau Mai » se trouvait au sud de Domrémy, déjà centenaire à l'époque de Jeanne d'Arc ; il était vénéré pour sa beauté et faisait l'objet d'un culte rustique : une procession s'y rendait chaque année pour chasser les mauvais esprits.
Lors du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc (1450-1456), onze témoins parlent de cet arbre comme s'il s'agissait d'une information essentielle (Georges H. Parent).
En se rendant avec Charles VII à l'abbaye de Saint Basle, Jeanne d'Arc serait montée dans les branches d'un fau à Verzy et s'y serait assise.
L'anecdote témoigne du fourmillement de légendes qui a entouré pendant des siècles ces hêtres tortillards, génétiquement modifiés, qui restent encore aujourd'hui un mystère pour les scientifiques.
Je suis tranquille, là, au bord de l'eau, même si je sais qu'une canne colvert a abandonné son nid à quelques mètres de moi.
Comme le soleil donne dessus, je ne suis pas trop inquiet pour la future couvée et je pense déjà à changer de poste pour lui laisser le champ libre.
Pourtant, j'ai comme l'intuition que tout ne va pas se passer au mieux. Je ne sais pas comment dire...Une mauvaise impression. J'ai l'impression d'être observé et je ressens un malaise.
Et c'est ma chienne qui donne l'alerte.
Derrière moi, de la rocaille qui borde la place, sort une couleuvre à collier qui n'en finit pas !
Un mètre, facile !
J'avoue que j'hésite.
Je la tue ou j'attends de voir ce qui se passe ?
J'ai bien compris que les oeufs ne la laissent pas indifférente, seulement voila, je suis sur le passage !
Je me dis que c'est l'affaire de la semaine et je me recule tout doucement. Je sors l'appareil photos que j'ai toujours dans le poche et j'attends.
C'était bien ça ! Elle traverse le chemin et se dirige vers le pied de l'arbre où se trouve le nid.
Pas de nouvelles de mon colvert et pendant son absence, ses oeufs sont à découvert.
Incroyable !
Ce qui devait arriver se produit, là, sous mes yeux et ceux de mon camarade de pêche qui n'en revient pas plus que moi mais qui ne perd pas une miette du spectacle !
Elle en avale un, trois fois plus gros que sa tête et nous le voyons tout doucement descendre...descendre...descendre encore.
Avec six oeufs, il y avait de quoi faire une belle omelette mais la nature est bien faite.
Un seul lui a suffit !
Espèces ressemblantes et confusions possibles.
Natrix natrix peut éventuellement être confondue avec les autres espèces du genre natrix qui vivent dans les mêmes biotopes et dont les aires de répartition se recoupent. Néanmoins, il est possible de les différencier en observant les nombres d' écailles pré-oculaires et post-oculaires.
Les chances de confondre les couleuvres à collier adultes avec d'autres serpents sont toutefois assez minces, même si de grosses femelles ont pu donner naissance au mythe des « vipères géantes ».
Les jeunes peuvent parfois être confondus avec de jeunes couleuvres d'Esculape, du fait des taches jaunes qui ornent chaque côté de leur cou.
Ou de jeunes couleuvres vertes et jaunes.
Néanmoins, ces deux espèces diffèrent de Natrix natrix, car leurs écailles dorsales et latérales ne sont pas carénées.
La présence du tadorne de Belon n'a rien d'exceptionnel dans les zones humides et sur les côtes françaises.
C' est une espèce appartenant à la famille des anatidés, et appelée "oie-renard" dans l'antiquité du fait de sa taille et de la barre rousse de son corps.
Comme les autres espèces du genre, il présente des caractéristiques intermédiaires entre celles des oies (faible dimorphisme sexuel entre mâles et femelles ou participation du mâle aux soins à la couvée) et celles des canards (morphologie ou voix). Cette position intermédiaire est confirmée par des études récentes.
Son aire de répartition est scindée en deux, l'une sur les rivages maritimes du nord-ouest de l'Europe et l'autre dans les régions semi-arides d'Asie centrale.
Par contre, la présence en Baie de Somme d'une autre espèce de tadorne a suscité la curiosité et beaucoup d' interrogations
Il s'agit du"tadorne Casarca", normalement originaire de Turquie.
La présence d'un seul individu écarte, à mon avis, l'hypothèse d'un oiseau égaré pendant la migration de l'espèce.
Il s'agirait plutôt d'un oiseau échappé d'un parc ou même de chez un particulier et qui aurait trouvé refuge dans cette zone privilégiée.
Au-delà des hypothèses et des supputations, l'oiseau constitue une véritable attraction.
Il n'y a aucun trucage et j'ai utilisé cette photo insolite comme accueil de ce blog mais il est tout de même inhabituel de trouver, presque côte à côte une grue cendrée et une cigogne !
Pour ce qui concerne la cigogne, point de surprise. Elles migrent puis se fixent pour nidifier dans plusieurs régions de France.
.....Pas étonnant que soyons champions d'Europe de la natalité !
Mais une grue cendrée et seule en plus, loin des couloirs habituels de migration !
Oiseau égaré, fatigué, blessé ?
Toujours est-il qu'elle est venue se refaire une santé dans la Somme et semble bien décidée à y rester.
Quant à Dame Cigogne, après s'être copieusement restaurée, elle regagne sa pouponnière.